lundi 10 janvier 2011

Penguins mate for life. That doesn't surprise me much because they all look alike. It's not like they're going to meet a really new, great looking penguin someday.

Prendre un somnifère à 2h du matin qui s'avère toujours inefficace à 6h (toujours du matin, tout de même), c'est un tantinet déprimant. On en est même réduit à venir traîner sur blogspot, tous autant que nous sommes. En l'occurrence moi, mon reflet et mon cerveau -ou du moins ce qu'il en reste.

On en est également réduit à regarder ce film qui, si vous avez aimé Wayne's World (le 1 comme le 2, pas de favoritisme voyons) vous ravira votre âme d'enfant éveillé (l'enfant, pas l'âme). Ces bons vieux Bill et Ted, sorte de mélange entre Retour vers le futur et Wayne's World : deux dudes qui trouvent tout Ex-ce-llent! et qui, pour faire un devoir d'histoire qui visiblement doit sauver l'intégralité de leur pitoyable année scolaire, parviennent à choper une machine à remonter le temps. Pas aussi classe que la Delorean, mais suffisamment opérationnelle pour les emmener ici et là récupérer des Napoléon et des Socrate pour les ramener et faire une tambouille avec tous ces personnages, afin de présenter une petite reconstitution historique théâtrale dans la foulée. Ou quelque chose comme ça. Le tout, de façon très naturelle pour tout le monde, évidemment. Et devinez qui joue le grand brun ahuri?

Si vous n'avez rien compris, c'est normal, mon texte était bordélique, le film est bordélique, tout est bordélique mais remerciez le grand sage Megavideo, il vous emmènera sur ces contrées tant attendues. Le petit frère youtube vient quand même de vous filer un petit extrait muy simpatico, et aussi parce que je suis un mec sympa.

mardi 4 janvier 2011

Ferrovipathes et Bételgeuse




J'aime le froid. Au Québec il fait froid. Donc j'aime le Québec. Il me fallait bien commencer par ce syllogisme à faire rougir Aristote (Larousse, c'est mon 2ème nom. Comment ça, tout le monde connaît ce mot?) pour démontrer que malgré les litres de larmes de rire causées par la traduction (terme qui ne convient même pas toujours) des titres des films anglophones en québécois -non pas en français, en québécois, j'ai dit, ces parenthèses et ces tirets sont très agaçants, vous ne trouvez pas?-, je n'ai rien contre vous, amis outre-atlantiques, "j'aime beaucoup ce que vous faites." Mais desfois, ne le faites pas...

Nigaud de Professeur pour Professeur Foldingue, je trouve ça quand même plus seyant, disons le tout de go. Ferrovipathes pour Trainspotting, Blonde et légale 2 pour Legally Blonde 2 -bon d'accord, celui-là n'aurait même pas mérité de traduction et aurait dû sortir direct en dvd mais on pardonne bien aux Jonas Brothers d'exister alors...-, et Tuer Bill pour Kill Bill (les Québécois ne sont pas tous bilingues. Moi non plus, cela dit) me rappellent que j'aime bien la tarte au fromage. Cela n'a rien à voir, mais il est 12h41 et je commence à avoir faim.

J'ai tout de même peur que Poulets en fuite pour Chicken Run, cela ne laisse croire qu'il s'agit d'un film de prison sur une tentative d'évasion mais pour une fois menée par les flics plutôt que par les prisonniers.



lundi 3 janvier 2011

Les suites, c'est surfait.



Evidemment, il y a toujours des exceptions qui confirment cette pseudo-règle. Les suites de Ghostbusters, Retour vers le futur, Star Wars ou encore Wayne's World, sont plutôt fort funky funky, et que celui qui refuse de l'admettre soit condamné à avoir la Compagnie créole qui donne un concert sans répit, 24h/24h dans sa tête.

Mais la règle subsiste. Rambo et Rocky s'en souviennent encore, et les 3, 4, 5, 6, 7 et 8 aussi. Le Parrain aurait préféré qu'on refuse sa proposition et Saw attendait patiemment tous les bons vieux jeux de mots autour de Saw 6. Tous les Disney 2 sont à pleurer. Bon ok, tous les Disney sont à pleurer tout court. La Caisse d'assurance maladie devrait d'ailleurs sérieusement penser à reboucher le trou de la Sécu en attaquant les descendants de Walt, ce vieux bougre responsable des millions de Prozac consommés par les millions de désillusionnés qui se sont rendus compte tardivement de ce magnifique écart entre bonheur et princesse/prince-qui-eurent-beaucoup-d'enfants-et-vécurent-heureux.

Le pire, c'est espérer une suite dont on sait qu'elle ne pourra qu'être mauvaise, au vu du statut de cultissime qu'ont acquis les premiers -et on l'espère les seuls. Et merci le buzz, les fake trailers etc. qui jouent avec vos pauvres nerfs de geeks qui n'ont pas quitté l'adolescence et qui en sont restés à Cynoque aime Choco.

Parce quand même...sait-on jamais...Pour le fun...Juste pour voir...Par curiosité...Au cas où...


Espoir déçu n°1
Espoir déçu n°2

dimanche 2 janvier 2011

Quand j'étais petit, je voulais être ufologue, mais mes parents n'étaient pas trop d'accord.

Mais un jour je prendrai ma revanche et deviendrai zombilogue. J'irai chercher ce bon vieux Georges (à qui je pardonnerai même d'avoir laissé faire un remake à pleurer de son Dawn of the dead) et on ira dans la savane tourner des microfilms douteux et funky. Ah non, on me dit à l'oreillette que ça a déjà été fait par un certain Ruggero Deodato.
Les zombies sont nos amis, il faut les aimer aussi.  Mais étant en période festive (rires),on choisira plutôt de les tuer, histoire d'avoir plus de bûche et de foie gras pour nous, parce que l'égoïsme, y'a que ça de vrai.

vendredi 31 décembre 2010

Je n'aime pas les otaries et ça me regarde.

Le Klub des Loosers était déjà pris. Nanarland aussi. Les Caves du vatican auraient sonné trop religieux. Viedemerde.fr trop personnel. Une saison en enfer, trop pessimiste. Le livre de la jungle, trop réaliste. Une vie, trop mélodramatique. Dune, trop désertique. Au coeur des ténèbres, trop Coppolesque et Les robots, trop cool.

Il a fallu donc choisir quel type de blog. Puisque lorsque l'on (ne) choisit (pas) d'être un être humain, on n'a pas le droit d'être multiple, de sortir un disque de rap pour en sortir un autre deux mois plus tard de jazz, puis de chanson française, sous peine de devenir trop confus mais surtout, plus classable dans aucune des catégories de bac à disques Fnac.

Pour le blog, pareil. Soit un truc bien con, soit une logorrhée de réflexions pseudo intellectuelles avec plein plein de mots compliqués, quand "chaise" ou "balai" auraient très bien fonctionné aussi, soit une flopée de photos avec Brad en Californie, moi qui fait un clin d'oeil la bouche ouverte et Louis qui fume sa clope de cool à une soirée branchée privée de la capitale, parce qu'on est trop in, soit un blog mode de ma dernière cape Zadig & Voltaire à 400euros qui me fera bouffer des pates tout le mois-mais-rien-à-foutre-j'ai-la-classe.


Donc un bon blog inutile de culture de merde assumée, c'est chouette aussi. Un film de merde n'est pas un film pourri, ATTENTION. Exemple : Wayne's World est un très très cool film de merde, Toi moi et Dupree est un film pourri. Le film de merde est généralement un film qui s'assume en tant que tel, qui n'a pas vraiment de finalité si ce n'est celle d'être marrant et con (mais surtout marrant et con). Le film pourri n'est même pas drôle, souvent gnangnan, toujours mauvais. Bref, il est juste pourri.